S’il est une saison où on a davantage envie de manger cru, c’est bien l’été : fruits à profusion, salades, jus, toutes nos envies vont vers le cru.
Mais pourquoi sommes-nous tellement attirés par ce qui n’est pas cuit ?
Manger cru, c’est manger vivant. En effet, dès que la température atteint 45 °C, les précieux nutriments commencent à se dégrader. La vitamine C disparaît en premier, suivie par les autres vitamines, les enzymes, les minéraux… À partir de 110 °C, ils ont tous disparu et les légumes ne sont plus qu’un amas de cellulose sans intérêt nutritionnel ! Avec le cru, nous tirons tous les bénéfices de ce que nous consommons. De plus, les aliments crus sont plus hydratants, l’eau qu’ils contiennent s’évaporant à la cuisson. En été, les besoins en hydratation augmentant avec la chaleur, c’est encore un bon point pour le cru.
Manger cru égale minceur
Les aliments crus sont plus difficiles à mâcher que les mêmes aliments consommés après cuisson, on est donc obligé de bien les mastiquer. Avec deux avantages : non seulement cette mastication a l’effet d’une pré-digestion dans la bouche, mais, en outre, le cerveau ayant le temps de recevoir les hormones de la satiété, on mange en moins grande quantité.
Mes astuces pour introduire plus de cru dans mon alimentation
Je prends un petit déjeuner de fruits frais, je commence toujours mon repas par un légume cru ou un jus de légumes (de préférence sans tomates), et si je mange seulement du cuit, je l’agrémente de graines germées.
J’aime tout particulièrement les spaghetti de courgettes à la sauce « bolognaise » végan, le taboulé de chou-fleur, le tartare d’algues, le pudding de chia ou les rouleaux de printemps aux fruits.